Elodie Mattelin - Naturopathe à Rumilly

Les infections à répétitions

Les infections à répétition

 

 

Il arrive à certains moments de nos vies, plus ou moins fréquents, qu’on ai l’impression d’être toujours malade. On enchaîne, rhumes, rhinopharyngites, angines, bronchite , des infections urinaires...

On passe notre temps à être pas bien, fatigué, avoir toujours mal quelque part, aller voir le docteur, de prendre des médicaments. A peine a-t-on fini un traitement qu’une nouvelle infection arrive quelques jour après.

 

Notre vie suit son cour avec plus ou moins d’ embûches et d’événements imprévus qu’on ne peut qu'accueillir. Les infections en font parties. Heureusement,ceci n’est pas une fatalité.

 

 

Qu’est qu’une infection ?

Une infection est un déséquilibre de notre immunité dû à la présence d’un élément pathogène virus, bactérie, champignon.

 

 

Que se passe-t -il ?

 

Quand notre système immunitaire détecte un pathogène, plusieurs réactions se mettent en route pour tuer l’ennemie et défendre chaque cellule de notre organisme.

Il est fréquent de comparer le système immunitaire à une armée et les différents agents de ce système à des soldats.

Lors d’un combat, un bataillon éclaireur repère l’ennemie et alerte ses rangs. Ensuite s’ensuit un ensemble de combat par différents bataillons (spécifiques ou non) en fonction de l’ennemie.

Les combats sont plus ou moins longs en fonction de la rapidité de détection et d’alerte de notre organisme, en fonction du pathogène et de toute l’aide que notre corps peut recevoir de l’exterieur.

 

 

Mais alors pourquoi est il possible d’avoir plusieurs infections à la suite ?

 

Les raisons sont souvent multiples, voici quelques pistes…

 

Tout d’abord il faut savoir que, pour que nos soldats puissent combattre, ils leur faut des vivres et du ravitaillement. C’est le rôle de nos vitamines, minéraux, fibres, graisses, énergie ( ATP*) et de nos réserves. C’est pourquoi toute éventuelle carence appauvrira notre armée. C’est pourquoi la qualité de notre alimentation est primordiale. Hippocrate (-460-377 avant JC) disait : que l’aliment soit ton premier médicament !

 

Ensuite il est prouvé maintenant que 90 % de nos défenses immunitaires sont présentes dans notre système digestif. Si celui ci est affaibli ou défectueux (constipation, diarrhée, gaz, maladies digestives) il ne pourra pas tenir son rôle et travailler en collaboration avec le système immunitaire. Celui ci s’ en trouvera amoindri.

 

Il ne faut pas oublier les émotions. Oui là encore il est prouvé maintenant par le monde scientifique, du lien entre le cerveau et les intestins, le lien entre les émotions et notre système digestif. Nous le voyons au quotidien par les signes qu’ils nous sont envoyé…. Un examen et la diarrhée, des soucis au travail et les gaz /ballonnement voir de la constipation. Donc un choc émotionnel peut aussi affaiblir nos défenses.

 

Ce n'est pas tout:lLe stress et le surmenage, physiques comme intellectuels, si ils perdurent dans le temps créent à la longue des dégâts. En effet les mécanismes mis en place par nos ancêtres pour fuir devant un mammouth sont encore présents en nous. Sauf que le mammouth à notre époque n’existe plus. Notre prédateur maintenant c’est nous même et cela est beaucoup plus pervers. Le stress mis en place pour « survivre » à un événement, à une période compliquée, au travail, à l’école  est moins intense ( quoi que…) mais reste beaucoup plus longtemps. Ceci épuise toutes nos réserves d’énergie ( ATP), envoi le sang en priorité vers les muscles des jambes et vers la tête pour nous permettre de fuir et de réfléchir. Cela est au détriment de nos intestins qui doivent fonctionner avec le minimum. Ainsi notre capacité digestive est diminuée, tout comme notre assimilation des nutriments accentuant les carences vitaminiques et minérales.

 

Mais ceci crée aussi de l’inflammation et de l’acidité tendant alors vers ce qu’on appel l’acidose. Chaque partie de notre corps à un PH ( potentiel d’hydrogène) propre pour son bon fonctionnement ( homéostasie). Si le PH n’est pas correct le fonctionnement des cellules présentent ne l’est pas non plus. Le moindre déséquilibre de ce PH crée un désordre que le corps va vouloir rééquilibrer. Encore plus de travail pour le corps qui est déjà bien fatigué.

Il ne faut pas oublier que beaucoup de pathogènes ( puisque que c’est là notre sujet) adorent les terrains acides donc toutes les conditions sont présentes pour qu’un ennemi prolifère.

 

Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas équivalent devant les pathogènes. En effet nous héritons de particularités notamment au niveau de nos microbiotes. Ces derniers vont évoluer dans notre vie en fonction de notre alimentation, de nos émotions ou du stress ressenti. M ais aussi en fonction des médicaments pris dans le passé comme les antibiotiques, les corticoïdes ou les immunosuppresseurs.

Notre microbiote joue un rôle déterminant dans notre système immunitaire mais aussi dans nos vitamines. Les antibiotiques pris fréquemment ou régulièrement détériorent ces microbiotes. Pour preuve, les diarhées que nous avons en prenant les antibiotiques.

 

Élément important : les agents pathogènes ont oublié d’être bête. En effet ils ont la capacité de se réunir et de se protéger sous un biofilm. «Cette coupole » les protègent des nouvelles attaques des antibiotiques ( réduisant leur efficacité) . Bien à l’aise sous leur film protecteur les virus, bactéries ou champignons communiquent et s’entraident pour survivre et proliférer. Ils savent rester en dormance sous leur "cape d’invisibilité ». Ils se font oublier, jusqu’au jour où les conditions sont réunies pour qu ils ressortent et fassent parler d’eux. Les symptômes reviennent.

 

C’est souvent le cas dans les infections urinaires chroniques ( principalement bactériennes). Pendant le traitement antibiotique nous n’avons plus de symptômes mais seulement quelques jours après la fin du traitement les symptômes réapparaissent. C’est pourquoi certaines femmes peuvent faire des infections deux fois par mois et prennent des antibiotiques très fréquemment.

 

Pour finir, il existe aussi les « faux amis ». Il y a des personnes qui ont l’impression ( souvent vrai) d’avoir toujours le nez qui coule ou le nez bouché et cela toute l’année. La fatigue est aussi constante et sans d’autre symptôme flagrant. Il se pourrait que ça soit les signes d’une intolérance alimentaire ou d’une allergie à quelque chose d’inhalé. Les intolérances et les allergies sont aussi un vaste sujet qui demande un article à eux seuls.

 

Mais alors que faire ?

Tout d'abord voir son médecin pour diagnostiquer l’infection et ou l’intolérance/ allergie.

Ensuite un éducateur de santé naturopathe pourra vous guider avec différents outils comme l'alimentation pour éviter les carences et réduire la fatigue, les plantes ou les huiles essentielles pour aider votre système immunitaire, les probiotiques pour votre système digestif et pour le microbiote, des techniques respiratoires pour diminuer votre stress, des fleurs de Bach pour réduire la charge mentale et émotionnelle.

 

 

conclusion

Bref il y a beaucoup de possibilités en fonction de vous et des différentes infections que vous rencontrez. Vous comprenez bien que cet article ne se veut pas exhaustif. Le corps humain est une merveilleuse machine où tout fonctionne les uns avec les autres. Chaque cas et chaque histoire est unique, c’est pourquoi les conseils apportés par votre éducateur de santé naturopathe sont individuels et propres à vous. Ils ne substituent en rien aux prescriptions médicales de votre médecin.

 

*ATP adénosine triphosphate